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11/10/2009

Qui est-ce ?

 

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Un peintre holandais en a fait le portrait ...
Il est prêtre ...
.......... et musicien ?
...  il semble être nain et son embonpoint est peut-être reconnaissable
qui trouvera son nom ?

Réponse en commentaire sur ce site !

 

16/03/2008

BENEDICAM DOMINUM de Nicolas BERNIER

La traduction du motet :

(merci Katia)

 MotetsBenedicamDominum.gif

 Vous trouverez plus bas le texte de la note mise sur le site public MUSILI.

Bernier_Benedicam_Dominum_conducteur_sans_nuances_transp....

Bernier_Benedicam_Dominum_nuances_conducteur_Fa_Majeur.mid

 

 

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Nicolas Bernier

( 1665 - 1734 )

Compositeur, organiste, pédagogue, né en 1665, Nicolas Bernier passe sa jeunesse à Mantes-la-Jolie ( non loin de Versailles ) où il est enfant de choeur à la Collégiale. Il étudie en Italie et rentre en France pour prendre en 1693 le poste de maître de musique à la cathédrale de Rouen. L'année d'aprés, il obtient la Maîtrise de la Cathédrale de Chartres, puis de St Germain l'Auxerrois à Paris, et enfin la Sainte Chapelle en 1704 où il succède à Marc-Antoine Charpentier. En 1712, il épouse une fille de Marin Marais.

En 1723, la charge de sous-maître de la Chapelle qui incombait au seul Delalande est ( grâce au Régent, féru de musique italienne ) répartie entre Nicolas Bernier, Campra et Charles-Hubert Gervais.

Il est pratiquement le seul compositeur de son temps à n'avoir pas écrit pour la scène; mais il participe avec Mouret aux fêtes de la duchesse du Maine à Sceaux. On lui doit la publication de 45 petits motets entre 1703 et 1741, un cycle de Ténèbres, quarante cantates françaises ( dont la savoureuse Cantate du Café ), quelques chansons à boire, mais aussi des Motets à Grand choeur qui sont totalement à redécouvrir...

Source bibliographique dont est extrait le texte ci-dessus : 

http://www.baroque-versailles.com/biographies/Nicolas_ber...

 Motet "BENEDICAM DOMINUM"

à 3 voix ( Hc - T - B ) et Symphonie 

(2 flûtes, 2 violons et  Basse continue) 

Facsimile

Bernier_Benedictam_Dominum_3vxHC_T_B.zip

 

Partition entièrement transcrite :

Tonalitié d'origine en Sol Majeur : 

Bernier_Benedicam_Dominum_conducteur_Sol_Majeur.pdf

Transcription en Fa Majeur :

Bernier_Benedicam_Dominum_conducteur_Fa_Majeur.pdf

Fichiers NWC et MIDI sur demande

contact : jacquemard-fra@orange.fr 

 Motet "O triumphantis Jerusalem"

pour deux dessus

et basse continue 

BERNIER_O_triumphantis_Jerusalem.zip

*

Partitions en facsimilés consultables

et téléchargeables à

la Bibliothèque Nationale de France

site : 

 http://gallica.bnf.fr/


Nota : les partitions transcrites seront insérées dans cette note
en septembre 2007.
Elles peuvent vous être adressées gratuitement
sur demande :

09/03/2008

Claudio MONTEVERDI (1567 - 1643)

 

 

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Portrait de Monteverdi par Bernardo Strozzi, vers 1640

Monteverdi

  (1567 - 1643)

 

Pendant plus de trois siècles, la musique de Monteverdi, qui avait enchanté la cour de Mantoue et quelques privilégiés de toute l'Europe, qui avait enflammé Venise, était restée oubliée. Malgré le travail de pionnier effectué par cette immense musicienne qu'était Nadia Boulanger dans les années 1930, ce n'est qu'au cours des années 1970 que l'on a commencé à pouvoir entendre des oeuvres de Monteverdi jouées intégralement sur instruments anciens, et ce n'est que depuis ces toutes dernières années que l'on dispose d'enregistrements "stylistiquement corrects" de la quasi totalité de son oeuvre.

Chaque nouvel enregistrement, chaque nouvelle production confirment un peu plus le fait que c'est Monteverdi, et aucun autre, qui a fait basculer la musique occidentale d'un style encore médiéval vers ce que l'on appelle désormais la musique baroque.

Il a posé les bases d'un nouveau genre, l'opéra, il concrétisé les souhaits de la Contre-Réforme en matière de musique religieuse, ainsi que les idées de la Camerata Fiorentina dans le domaine profane, dont les idéaux exigeants et révolutionnaires avaient besoin d'un génie tel que Monteverdi pour les mettre en musique. Mais surtout, de même que Michel-Ange, à l'aube de la Renaissance, a mis l'homme plutôt que le divin au coeur de son art, Monteverdi a mis l'homme au coeur de sa musique.

Ces innovations n'ont été possibles que parce que Monteverdi a su pousser à un extrême degré de perfection, de musicalité et de théâtralité, le "stile rappresentativo" et le "recitar cantando". Le "recitar cantando" monteverdien (à ne pas confondre avec le récitatif) est la "mise en mélodie" d'un texte, et seuls quelques rares compositeurs ont su y insuffler autant de musique. Bach, dans ses cantates, Mozart dans ses "récitatifs avec aria" y sont parvenus de manière ponctuelle, mais il faudra attendre Debussy et Pelléas pour retrouver cette musique intimement liée au texte comme matière de tout un opéra.

De sa formation à Crémone jusqu'à son apothéose à Venise, en passant par son "laboratoire de musique nouvelle" à Mantoue, cet artiste de génie mérite d'être suivi.


Documentation issue du site :

http://www.kulturica.com/Monteverdi/monteverdi.htm