Ave Verum de FAURE - Nuances

« Ave Verum » de Gabriel FAURE :

 

Pensez continuellement que vous montez quand vous descendez.

Accrochez le son  bien baillé au palais

S1 :  Chant expressif : appui sur « verum » et   sur « virgine »

Pas de respiration d’une virgule à l’autre !

S2 : faire plus ressortir  « corpus natum »

S1 : mesures 14 à 17 :  très légato,   aérien

S2 : mesure 18 :   plus sombre et articulé  …….   

Au-dessus S1    « unda »   aérien comme une question

Mesure 21 : les deux voix se rejoignent (toutes les deux legato)  avec crescendo marqué et decrescendo accentué à la fin   pianissimo.

 

Mesure 26 :    pas de lassitude :  Pensez continuellement que vous montez quand vous descendez.

Plus articulé chez les S1 qu’au début.

S1 : Pensez mesure 29   à la fin qui s’envole   avec decrescendo.

 

Mesure 34 :   c’est tout à fait autre chose !   sérénité, vénération   …   plus allant  piano, très doux et plein de lumière

L’enchaînement des voix se fait avec un effacement quand on laisse la parole à l’autre (mes 36)

S2 :   Mesure 37 : Pensez continuellement que vous montez quand vous descendez.

Mesure 38 : S1 puis S2 un peu plus fort    puis decrescendo mesure 41

 

Mesures 42 et suivantes :  piano  

Pendant 5 mesures  les deux voix répètent    deux fois la même ligne mélodique

C’est « statique »   on implore Jesu, fils de Marie :    suppliant !     avec à chaque fois un appui sur « fili »

Respiration avant   « o jesu »

Et le « sommet » de cette prière est à 47   avec   une belle ligne mélodique   au S1  où il est très important de chanter très haut   le  « mi bécarre » de   « bis »  (2^ème temps de la mesure 47).

Le crescendo n’arrive qu’à 48.  On peut respirer avant « misere »  de la mesure 48 pour  avoir assez de souffle pour le crescendo et arriver   forte mesure 50.

Mesure 51 et suivantes : S2 :  Pensez continuellement que vous montez quand vous descendez.

 

Mesure 54 :   respecter le silence   (on me regarde)

Ecouter les arpètes de l’orgue  pour prendre « amen »   (bien écouter l’orgue en dessous pour ne pas « manger un temps » )

Mesure 59 :  les S1 ont coupé précisément le son avant l’attaque des S2 !

S2   : pas de retard sur « amen » qui se chante dans la continuité du tempo.

Mesures 60 à 64 :  bien écouter l’orgue et compter les temps

Se relayer pour nourrir le son sans coupure

Et on finit  pianissimo et on peut tenir longtemps.

 

ET ON L’A CHANTE DE FACON MERVEILLEUSE !!!

Da ispravitsa - BORTNIANSKY - Nuances

« Da ispravitsa » de BORTNIANSKY :

 

Battue à 2   jusqu’à la mesure 20 incluse.

Attaque parfaitement ensemble  :  si l’on ne l’a pas prise on rejoint sur la note suivante : TRES IMPORTANT !

Amplifier les crescendos et decrescendos.

Couper précisément sur les silences. J’essaierai de vous indiquer les coupures : on me regarde !

Mes 5   :   forte.

Les S2 et altos ne doivent pas être complètement gommées : il n’y a pas de voix vraiment prépondérante mais un fondu, dans lequel fatalement la voix haute guidera le chant mais sans écraser les autres.

Mesure 9 :  pianissimo ! mais bien articulé sans ralenti.

 

Mesure 21 : battue à 4 pour placer précisément les différentes voix mais ce n’est qu’un guide rythmique : le chant reste toujours aussi légato.

Ne pas tenir compte des « piano » de la mesure 21.

Mesure 24-25 :  piano puis   sforzando sur « ya » puis piano.

Mesure 25 : couper précisément sur silence   (attention mesure suivante silence 1^er temps ! )

Mesures 27 et 28   : sforzando    subits au milieu des pianos.

 

N° 2 :    Mesure 31 :    battue à 4

Plus allant. Respecter les nuances.

Levée de la mesure 35  et jusqu’à début 39 inclus : forte.

Fin mesure 39 :   pianissimo !

 

Mesure 42 : silence !    puis    forte !

 

N° 3 :  Battue à 4 :    mesures 47 à 50 :     piano, plus sombre, plus legato   en appuyant sur l’appoggiature (petite note mesure 43).

Mesure 52 à 55 : forte !

Mesure 56 :     pianissimo subito !

 

N°4 : Battue à 4 :    articuler plus le texte

Amplifier la succession de     « piano » et de « forte »

Mesure 73   :    pianississimo !   et légato    et  chantant !         dur dur n’est-ce pas !!!

Mesure 77 à 78 :    forte !

Mesure 79   : gros decrescendo     ………   on coupe ensemble sur le silence.

 

Reprise début :

 

« da ispravitsa »   beaucoup plus piano et doux, comme un rappel de la 1^ère fois   jusqu’à 30   « fin ».

 

CELA VA ETRE MAGIQUE !

The Nightingale - WEELKES - Nuances

« The Nightingale » de Thomas WEELKES :

 

Le suivi du chant :

Thème : “The nightingale”  S1 et S2 : très léger, très fin comme un fin chant de rossignol !

Mesure 2 : voix de mezzo : dans le même esprit : très léger : croches staccato !

Mesure 5 : voix de mezzo : rester au même niveau (ne pas monter à l’octave) : parlé plutôt que chanté : un gazouillis !

Mesure 6 : S1 et S2 : réponse parlé plutôt que chanté : un gazouillis !

Mesure 9 : on parle d’un oiseau noir : sonorité plus sombre : insister sur « black »

Mesure 13 :    mezzo : attaque « and all the »  puis chant piano !

                       S2 : attaque « and all the »  puis chant piano !

                        S1 : attaque « and all the »  et crescendo 

Mesure 14 :   dès qu’une voix attaque   “that chant”  mezzo  puis S2 puis S1 on chante piano et on laisse passer le « témoin » à l’autre voix !

Mesure 18 :   même démarche  on entend  « that chant »  le reste a moins d’importance.

 

2^ème partie :   battue à 2 : s’appuyer sur les temps pour placer les contretemps

mesure 25 : décrescendo

fin de 25 :   « the » est la « planche d’appel » avant les    « QUE » « COU » attention à la prononciation : sinon cela voudrait dire   « COCU » en anglais. (similitude voulue et humoristique mais il faut respecter).

Après, on dépend toutes les unes des autres : le mieux est de savoir cette partie là par cœur et de marquer la place des temps pour repère.

Mesure 34 : légato qui contraste avec les « coucous » emmêlés mais élégant !